Paradoxe de la roue d'Aristote

Déplacement horizontal de points situés sur le pourtour d'une roue d'Aristote.
Déplacement total de points situés sur le pourtour d'une roue d'Aristote.

Le paradoxe de la roue d'Aristote, ou paradoxe des deux roues d'Aristote[1], est un problème énoncé pour la première fois dans Questions de Mécanique (en), dont la paternité est généralement attribuée à l’École d'Aristote[2]. Il concerne un montage de deux roues concentriques et solidaires de différents rayons. La roue ayant le plus grand diamètre est appuyée sur une surface horizontale sur laquelle elle peut rouler. La roue plus petite, ayant le même centre que la roue plus grande et fixée à cette dernière, parcourra la même distance que la grande roue. Ainsi, la distance parcourue par la grande roue correspond à sa circonférence, alors que la petite roue parcourra une distance plus grande que sa propre circonférence, d'où le problème.

Le problème ne se limite pas aux roues et peut être généralisé à tout système impliquant deux formes concentriques de tailles différentes situées sur un arbre. Le système se déplace ainsi d'une distance équivalente au périmètre de la forme la plus grande, et ce, quel que soit l'aspect de la forme la plus petite.

  1. « paradoxe des deux roues d'Aristote », sur publimath.univ-irem.fr
  2. (en) Israel E. Drabkin, « Aristotle's Wheel: Notes on the History of a Paradox », Osiris, vol. 9,‎ , p. 162–198 (DOI 10.1086/368528, JSTOR 301848)

© MMXXIII Rich X Search. We shall prevail. All rights reserved. Rich X Search